FESTIVAL VIVA PATRIMOINE, au Lux de Valence autour de 1914-1918
Le jeudi 22 janvier 2015 sera une journée exceptionnelle puisqu’elle sera consacrée aux films de la guerre de 1914-1918. Voici le programme :
14H / FILM
LE CINÉMA EN GUERRE
Documents issus des collections du CNC
Présentés par Béatrice de Pastre, directrice-adjointe de la direction patrimoine du CNC
Dès le début de la Première Guerre mondiale, le cinéma est convoqué pour informer, mobilise les esprits et maintenir des liens entre l’arrière et le front.
Images d’actualité, documentaires et fictions permettent de comprendre ce monde tout entier tendu vers la victoire.
Sur le front de la Somme
Eclipse, 1916 (4 min 53)
Bref aperçu de la vie des soldats, leurs déplacements, le transport des blessés, un observatoire, un poste de commandement…
L’aviation française sur le front
SCA, 1915 (9 min)
Présentation de l’aviation, de son fonctionnement et de son rôle dans la Grande Guerre.
Le mouchoir
Société des établissements Gaumont (14 min)
Court-métrage où la fiction devient propagande pour les emprunts nationaux.
Le turco de Ginette
Eclair, 1915 (7 min)
Amitié entre une petite parisienne et le turco Amama, décoré pour ses brillants faits d’arme.
Ce qu’ils ont fait
1917 (33 min 35)
A l’aube de la Première Guerre mondiale, trois orphelins deviennent les héros de tout un village.
18H / CINE-CONCERT
EN DIRIGEABLE SUR LES CHAMPS DE BATAILLE
Document issu des collections et restauré par le CNC. Filmé par Lucien Le Saint (1919)
Accompagné par Martin Wheeler.
Ce film, commandé par Albert Kahn avec la contribution de l’armée française, constitué de vues enregistrées de la mer du Nord jusqu’à l’Alsace, en passant par certaines villes belges ou françaises, montre la quasi-totalité du front occidental. L’objectif était de constituer une archive du champ de bataille après la fin des combats, un témoignage visuel avant les travaux de reconstruction. Ce document était aussi fondamental dans la perspective de l’attribution des indemnités pour dommages de guerre. Le résultat est une empreinte unique de l’anéantissement de la guerre moderne. Dans cette vaste étendue mélancolique, rien ne subsiste, hormis des ruines et des trous d’obus.
Il faut songer que, aux yeux des contemporains, une telle vision contribua probablement un choc émotionnel très fort car elle dévoilait en quelque sorte un immense cimetière.
COLLABORATION AVEC LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
Vous pourrez découvrir, dans le hall de LUX, durant cette journée, quelques pièces de la collection des Archives départementales sur le thème de la Première Guerre Mondiale.
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